Une attente (f)utile

Il regarde la main de Tibeus. Tout d'abord très tenté par l'idée de lui faire un affront en laissant cette main esseulée dans le vide, il finit par la serrer. Il fixe le Féca dans les yeux et lui adresse un sourire poli.

Ce serait d'autant plus dommage que nous sommes déjà un certain nombre à cette table n'est-ce pas?

Ken rentre dans la taverne une longue pipe à la main, il la range dans son sac. Voyant le Iop et le Feca se serrer la main il avance.

Ca a été si dure que ça ?

Résiste à une légère envie d'écrasé cette main

Allez allons rejoindre Mady et Ken et commandons un tournée de pandabière!
Et j'espère que tu nous présenteras tes deux amies!

Retourne s'assoir à sa table

La pluie au dehors avait redoublé de violence, les grosses gouttes s'écrasant contre les vitres, le vent sifflant dans les branches des arbres jusque dans les boiseries. Les fenêtres semblaient presque peiner sous la force du vent.

À l'intérieur de la taverne, ce mauvais temps avait forcé le tenancier de la taverne à envoyer la serveuse allumer quelques torches, ce qui se traduisait par une ambiance jaune-orangée chaleureuse. Probablement autant que le tempérament du Féca! Lazare l'observa s'éloigner vers la table voisine. Il leva un doigt en l'air.

En réalité Mady et Ken étaient installés à la table que tu viens de quitter, au risque de te faire paraître pour.... un idiot?

Il ne lança même pas un regard vers Tibeus en disant ces mots.

Cette odeur de volaille cuite me donne faim... pas vous?

(HRP Ouaaaah! Vous écrivez trop quand je ne suis pas la! /HRP)

Heu?! Était le seul mot que Mady ne puisse dire durant toute l’action. Puis soudain, sans explications… quoi qui l’alcool pourrais traduire ce geste inusité elle s’écria haut et fort!

TRÈVE!

Puis elle sentit tout les regards se tourné vers elle.

Oh… c’est fini?! Merde, j’ai l’air d’une idiote moi je crois… fini pour moi la bière…

Regarde Lazare, regarde le baton qui pend dans son dos, regarde ses nouveaux amis. Personne ne parle.

C'est un affront public que tu me fais la.

Regarde Mady, Ken et les deux demoiselles inconnus puis, se dirige vers la sortie dans le silence
Une main sur la porte, il se retourne un dernière fois

Je pense que la solitude sera ma seule arme cette nuit.

Et, le regard triste et les yeux décus il quitte la salle pour sortir retrouver sous la pluie Zedd,sa monture et sa seule compagnie pour cette nuit.

Oh! Mais attends!

Mady-ly alla le rejoindre à l’extérieur. Avant de sortir, elle couvrit sa tête avec son sac pour tenter de rester au sec… sans succès

Son visage reste serein en voyant Tibeus sortir, sans expression particulière.

Le pauvre, je pense qu'il souffre non seulement de fort tempérament mais aussi de fierté mal placée...

Il hocha la tête.

Mady revient alors à l’intérieur, toute détrempé et le bottes pleines de boues. Elle retourna s’asseoir à sa place initiale.

Bah, le mieux pour lui c’est qu’il aille se calmé je crois dit-elle en soupirant

Je pense que je vais manger un morceau en ce qui me concerne, avant d'aller faire un somme...

Il s'attache les cheveux, et passe commande auprès du tavernier d'un plat chaud.

Ne te fais pas de souci pour Tibeus, je ne doute pas qu'il reviendra, lui et ses humeurs!

Ken agassé par cet altercation sterile.

Ne penses-tu pas qu'il serait bien d'essayer de prendre sur toi et d'arrêter de le chercher même si ce n'est pas voulu.

Regarde Ken avec de grands yeux, pendant que le tavernier lui apporte une escalope de tofu dont le fumet est absolument délic... pardon, je suis subjectif... donc, pendant que le tavernier lui apporte une escalope de tofu. Il saisit sa fourchette.

...mais... je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler...

Il mange un morceau.

Che n'est pas de ma faute ch'il prend la mouche pour rien!

Les Fecas sont trés fières le fait que tu lui lui face un reproche peux le mettre en colère.

Ken coupe sa volaille qu'il n'avais pas encor pu toucher, puis prend une aile et la mange.

Je pense que tu peux comprendre cela ... Tu es toi aussi trés fière.

Ken essuie ses mains, et prend un autre bout de volaille.

Surtout si on se dit qu’on va peut-être devoir travailler en équipe, mieux vaut bien s’entendre non?

Mady s’approcha de Ken puis lui vola un petit morceau de volaille.

Merci ken! Mais bref Lazare ne crois-tu pas d’ailleurs qu’ils ne préféreront pas mieux quelqu’un qui ne sème pas la pagaille derrière lui? Car présentement, c’est ce que tu sème… d’ailleurs un autre proverbe dit aussi que : l’on récolte ce que l’on sème.

Il mange un autre morceau en l'écoutant, apparemment distrait et les yeux dans l'assiette qui semble le séduire.

Disons que..... *avale une bouchée*... c'est la réputation que l'on fait des Iops... *il ponctue la conversation de gestes de sa fourchette*.. qu'ils sont colériques, enfin bref, dois-je vraiment m'étaler? Tout cela parce que l'on nous apprend un sortilège nommé "Colère de Iop" qui s'avère être, de plus, à demi-affligeant...

Il s'arrête un court instant et regarde en l'air.

....c'est peut-être la raison pour laquelle certains passent pour des Bworks...

Il reprend.

Oui, donc, là n'est pas la question... tout le monde a une petite part de fierté je suppose, même si je n'en n'aurais pas spécialement attendu de la part des disciples de Féca! Mais mon intention n'est en aucun cas de l'offenser, même s'il *semble énumérer avec ses doigts* m'a traîné par terre *deuxième doigt* m'a sauté dessus... *troisième*....traité d'empoisonneuuur..... *s'arrête*

Se tourne vers Mady.

Je ne vois pas en quoi cela rentrerait dans les critères de recrutement, et ce d'autant plus que je ne me considère pas comme un semeur de pagaille. Je n'ai pas agressé Tibeus! C'est LUI qui m'a sauté dessus, vous êtes témoins...

Lazare regarde Ken avec un large sourire, puis replonge dans son assiette en se "concentrant" pour finir son plat.

Oh, mais suis-je stupide ! Je ne me suis même pas présentée.

Elle se tourne vers eux, un sourire enjôleur

Je m'appelle Kariana, disciple d'Eniripsa, et voici ma petite soeur Heiko, disciple de la déesse Féca.
Nous voulons rejoindre ce clan mercenaire pour prouver à la communauté du monde des douze que nous existons, que les adorateurs d'Eniripsa ne sont pas que de simples guérisseurs incapables de se battre, et que les enfants de Féca ne font pas qu'interposer des boucliers entre l'ennemi et les alliés.

Voir son talent enfin reconnu, et récolter les fruits de son labeur. Ne pas faire que donner bêtement sans recevoir.

Voilà pourquoi nous attendons avec vous dans cette taverne. Je n'ai cependant pas la moindre intention de me laisser rabaisser, même pour des kamas. Un service, même payé, ne signifie pas que nous sommes à la botte du client, non ?

Ken jète un regard fougroyant à Mady pour lui avoir volé un bout de viande.

Grrrrrr !

quoi qu'il en soit je suis d'accord avec Mady, si il faut travailler en équipe ça ne commence pas fort ...

Ayant fini son plat, il essuie sa bouche avec une serviette avant de la poser sur la table, puis tourne son regard vers Ken.

Bien au contraire Ken, c'est la meilleure façon de se connaître et de savoir qui est capable de quoi, y as-tu pensé? Ce n'est pas en parlant avec mille et une politesses fades tels que le font les pleutres de la cour Amaknéenne du roi Allister que nous parviendront à savoir QUI parmi nous est colérique, QUI a du sang froid, QUI a des talents d'observateurs!

Il prend une gorgée d'eau.

Quant à ton point de vue Kariana, je le partage, nous n'avons pas à recevoir d'ordres des Bworks, même ceux qui ont les bourses pleines..... heu...sans jeu de mot bien sûr....

Il arbore un large sourire.

Je sens que nous nous entendrons à merveille, pas vous?

Sur le visage de Ken se dessine un large sourir.

Je le sens aussi même si il y a eu quelques animausitées je me sens bien avec vous dans cette ambiance chaleureuse et conviviale.

Dans ce cas, tout est bien dans le meilleur des mondes!

Il se lève, range sa chaise, et sort quelques kamas d'une petite bourse pour payer son repas. Il pose les kamas sur le comptoir et s'adresse au tavernier.

Je vais en profiter aussi pour prendre une chambre pour la nuit.. *se retourne vers les autres aventuriers*.. je vais vous laisser pour aujourd'hui, ce fut une lourde journée.. le voyage, la taverne.... la taverne...*air pensif*....et Tibeus? *sourit* Je suppose que nous nous reverrons avant la décision de ces messieurs-dame aux ailes de Jade.

Le prêtre récupère sa cape encore humide du dos de sa chaise et fait un signe de tête pour saluer ses, peut-être! Qui sait? Futurs collègues...

Sur, ce, je m'en vais me reposer un peu... je vous souhaite donc une bonne soirée, vous me reverrez trèèèès vite...

Arborant un sourire narquois, il monte au second étage de l'auberge d'une façon aussi discrète qu'il était venu. TOM tom TOM tom.... il faut croire que cela vient des bottes.

La nuit était déja tombée et la pluit continuée de tomber.

Je vais suivre Lazare, il commence à ce faire tard. Bonne nuit à tous !

Je vais également vous suivre... hey, non, ça ne veut pas dire qu'on partagera une chambre. On ne se connaît pas encore assez

Il est tot, le soleil se profil à l'horizon, ses rayons tape contre les murs de la taverne en éluminant la grande pièce commune.
Ken dessant les escaliers sans fair de bruit, il cherche le tavernier des yeux, il ne le trouve pas, une odeur de pain chaud volle dans la pièce. Il se dirige vers les cuisines ou il trouve le Tavernier.

Bien le bonjour à vous tavernier, vous pourriez m'apporter une baguette de pain et du beur de bouftou ?
Merci !!!

Les narines frémissantes devant l'odeur de nourriture fraîche, Kariana et Heiko se réveillent enfin. Le soleil est déjà haut dans le ciel.

Nom d'un moskito, pourvu qu'on ait rien loupé !!

Un rien affolées, elles dévalèrent les escaliers, habillées à la va-vite. Voyant les autres aspirants jadiens discuter joyeusement autour d'un plat de bouftou, elles furent instantanément rassurées.

Mady, qui s’était endormis sur le coin d’une table, se réveilla au bruit de la descente de Kariana et heiko.

Hein… déjà… pas envi…

Elle s’étira, se frotte les yeux un peu et se touche un peu les cheveux pour voir dans quel état ils sont. Et puis, dans toute sa grâce du matin, elle regarda autour d’elle et dit : Salut